« Il n’y a pas de mesures pour
encourager la création des entreprises, et mémé si quelques initiatives sont
faites, cela reste insuffisant et généralement ça cible les investisseurs
étrangers et non pas les jeunes tunisiens qui se trouvent dans l’obligation
d’avoir un crédit bancaire. Et en effet, pour pouvoir avoir ce crédit, il faut
d’abord présenter des garanties allant de 100 % jusqu’à 200 % de la valeur du
crédit. Seule la BTS (Banque Tunisienne de solidarité) peut fournir des
microcrédits sans garantie mais qui ne dépassent pas les 12000 TND (soit 6000 euros). Mais la grande
majorité des entreprises travaillent avec les banques commerciales. Les banques
Tunisiennes sont devenues créancières et un grave problème d’endettement
s’impose aggravé par l’important taux d’inflation »
-Représentant de la banque centrale à la CEPEX
Et donc les regards commencent, lentement, à tourner vers un
autre moyen de financement, alternatif au financement indirect. Et comme
l’indique M.Mouhamed Bayou , responsable
de la division des relations publiques à la BVMT :
« la banque centrale limite
l’endettement pour encourager les acteurs économique à se tourner vers la
bourse, un marché qui oblige la transparence totale et pour cette raison
qu’elle fut longuement refusée aux yeux des tunisiens » .
Aujourd’hui, la Tunisie veut
passer d’une économie d’endettements à une économie de capitaux. La majorité
des sociétés cotées sont des sociétés financières (banques et assurances qui
forment 40 % du total des sociétés cotées).
- Capitalisation des 5 premières entreprises à la bourse tunisienne (chiffres exprimés en millions de dinars) :
- L'évolution annuelle du TUNINDEX :
- Compétitivité Tunisie/Maroc (valeurs exprimées en $ , données 2011) :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire